Juan Arroyo

Juan Arroyo

Compositeur

Compositeur en résidence au Centre Henri Pousseur (2014), IRCAM (2015), membre de l’Académie de France à Madrid-Casa de Velazquez (2016/17), compositeur en résidence au Centre de création musicale Art Zoyd, membre de l’Académie de France à Rome-Villa Médicis pour l’année 2017/18, il est actuellement compositeur en résidence à l’Orchestre National du Pérou, co-directeur et chef de l’ensemble Regards, co-directeur artistique du Festival Sonomundo, commissaire du festival Expérimenta du Grand Théâtre National du Pérou, professeur au Conservatoire d’Argenteuil et membre du Conseil Artistique de la Casa de Velasquez.

Juan Arroyo est né à Lima, au Pérou. Il a étudié la composition aux Conservatoires de Lima, Bordeaux et au Conservatoire National de Musique et de Danse de Paris. Il approfondit ses connaissances musicales dans des formations comme Voix Nouvelles et l’IRCAM. Il a été guidé par d’éminents compositeurs tels qu’Allain Gaussin, Jean-Yves Bosseur, Brian Ferneyhough, Heinz Holliger, Henri Pousseur, Mauricio Kagel, Michael Levinas, Luis Naón et Stefano Gervasoni.

Sa musique a été récompensée par de nombreux prix tels que le prix de la Fondation Salabert (2013), le prix de l’Académie des Beaux-Arts de France (2015) et le Prix de composition Ibermusicas (2022). Il reçoit des commandes prestigieuses du Ministère de la Culture, de Radio France, du Centre Henri Pousseur, de la SACEM, et du Donaueschinguen Musiktage. Ses œuvres sont interprétées par d’éminents musiciens tels que l’Ensemble Intercontemporain, L’Itinéraire, Linea, LAPS, L’Arsenale, Proxima Centauri, Sonido Extremo, Orquesta Nacional de Perú, Vertixe Sonora et le Quatuor Tana. Sa musique est jouée dans de grands festivals tels que Ars Musica, Présences, Cervantino, La Chaise-Dieu, Ensems et ¡Viva Villa!

Son travail de composition s’articule autour de l’hybridation sonore. En effet, en 2014, il entame une étape fondamentale de son travail artistique avec la construction de nouveaux instruments capables de transmuter leur son, les TanaInstruments. Cela lui a permis d’hybrider les indices perceptifs des sons afin de révéler la nature évocatrice et irrationnelle de leur substance, les rendant parfois énigmatiques.